Bien comprendre l’économie comportementale pour prendre la meilleure décision financière

L’économie comportementale consiste à étudier les manières dans lesquelles les individus prennent des décisions selon les heuristiques ou en considérant leurs émotions, leurs préférences, leurs biais cognitifs et leurs croyances. Mais à quoi consistent les biais cognitifs ? Les biais cognitifs s’agissent des erreurs de jugement ou de raisonnement qui impactent les décisions alors qu’on a mal interprété les informations. Les heuristiques désignent les raccourcis mentaux utilisés par les gens pour alléger les problèmes complexes et diminuer le temps et tous les efforts nécessaires pour se décider.

Découvrir les biais cognitifs et les heuristiques couramment observés

Parmi les biais cognitifs et les heuristiques les plus observés au quotidien, on peut citer : l’excès de confiance ou bien la tendance a toujours surestimé ses capacités ou ses chances de succès. Pour plus d’explications sur le sujet, vérifier via ce lien.

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Il y a l’ancrage, c’est la tendance à se baser sur la première information qu’on a perçue pour choisir ou pour évaluer une situation. L’aversion à la perte, c’est une tendance à éviter les pertes plutôt que de trouver des gains équivalents. L’effet de dotation, c’est une tendance à mettre en valeur de ce qu’on possède déjà et à penser à ce que l’on pourrait obtenir. L’effet de disposition, c’est une tendance à vouloir vendre aussitôt les actifs qui ont augmenté de valeur et à préserver ceux qui ont baissé de valeur. Il y a aussi le biais de confirmation, c’est une tendance à vouloir trouver, interpréter ou à confirmer ses propres opinions ou hypothèses. Et enfin, l’effet de halo, c’est une tendance à juger une situation ou une personne sur la base d’une première impression.

Un aperçu des conséquences des biais et heuristiques sur les décisions financières

Les biais et heuristiques impactent toujours les décisions financières aussi bien des individus, des entreprises que des institutions. Lorsque les investisseurs sont trop optimistes ou au contraire ont une vision négative des perspectives d’un marché ou d’une action, cela peut entraîner une prise de décision démesurée et à prendre des risques excessifs ou à manquer des opportunités.

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Vis-à-vis des consommateurs, ils peuvent être influencés par le prix initial d’un service ou d’un produit, ce qui leur amène à acheter ou à prêter des services plus ou moins qu’ils ne le feront jamais autrement.

Les épargnants peuvent hésiter à modifier leur plan d’épargne ou leur portefeuille même si cela est avantageux pour leur avenir financier.

Des managers qui s’attachent trop à leurs stratégies, même si celles-ci ne sont plus rentables, ne souhaitent pas faire différement.

L’économie comportementale revêt une importance majeure dans les domaines de la finance aussi personnelle que professionnelle, dans la politique, dans le marketing, dans l’éducation et dans divers domaines encore. Grâce à l’économie comportementale, tous agents économiques pourront comprendre leurs motivations à agir ou à décider, leurs préférences et leurs erreurs. Ce qui leur permet d’élaborer les solutions adéquates pour améliorer leur bien-être mais aussi leur performance.

 

 

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